Nous sommes fiers de partager un nouveau document qui s'appuie sur notre engagement : développer des solutions de financement mixte pour mobiliser les capitaux nécessaires pour relever les défis les plus difficiles de la planète.
Intitulé « Comment les investisseurs peuvent-ils s'appuyer sur les structures de financement mixte : démystifier les rehaussements de crédit pour les investisseurs », nous montrons comment les rehaussements de crédit – souvent traités comme des ajouts techniques – sont en fait un levier stratégique dans la boîte à outils des investisseurs en matière de finance durable.
Ils permettent d'aligner les objectifs des établissements parrains sur les attentes en matière de risque-rendement des investisseurs privés, de réduire les risques liés aux projets et de renforcer les profils de crédit.
En bref, ils améliorent des solutions qui pourraient autrement bloquer les opportunités d'investissement à grande échelle.
Voici quelques enseignements de l'article :
- Le financement mixte est essentiel mais sous-utilisé pour combler le déficit de financement du développement durable dans les pays émergents et en développement : il représente une petite fraction du financement total du développement (2 % de l'investissement total des BMD).
- Les structures de fonds à plusieurs niveaux, avec rehaussement de crédit et atténuation du risque de change, offrent une approche prometteuse pour mobiliser des capitaux privés tout en gérant le risque. En 2024, les garanties ont été le principal instrument utilisé dans les opérations de financement mixte, représentant 46 % des instruments concessionnels utilisés.
- Des rehaussements de crédit efficaces réduisent non seulement le risque, mais améliorent également les conditions d'investissement, débloquent de nouvelles bases d'investisseurs et augmentent l'ampleur et l'impact du financement mixte. Cette approche permet aux investisseurs d'accéder à des projets et à des marchés qu'ils auraient autrement évités en raison de préoccupations liées au risque, tout en bénéficiant d'échéances plus longues, de meilleurs prix et d'un financement en devise locale. Il offre également aux investisseurs une combinaison unique d'impact durable et de performance financière, soutenue par des outils innovants d'atténuation des risques qui aident à surmonter les obstacles traditionnels à l'investissement dans les pays émergents et en développement.
Ces informations sont importantes car elles éclairent les conversations qui façonneront l'avenir du financement mixte.
Notamment, à Washington D.C., où une de nos délégations a assisté aux Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale du 13 au 18 octobre, un forum charnière pour les discussions sur l'économie mondiale et le développement durable.
Notre délégation était composée entre autres de Jean-Jacques Barbéris, Directeur de la Division Clientèle Institutionnelle et Entreprises ; Eric Dussoubs, Directeur du Secteur Public ; Sergei Strigo, co-chef, Titres à revenu fixe des marchés émergents ; Esther Law, gestionnaire de portefeuille principale, Souverain des marchés émergents et responsable de l'investissement.
